YOUPI ! LE C.A.K.E. A ENFIN REÇU SA PREMIÈRE MENACE DE POURSUITES JUDICIAIRES ! (une histoire émouvante à lire ici)
Communauté Atroce des Kamikazes Écrivains (C.A.K.E.)
Le but du C.A.K.E. est de promouvoir une littérature alternative, hors des sentiers battus et des diktats médiatiques, rendant publics des textes trop subversifs et politiquement incorrects pour avoir la primeur d'un mode de publication classique. Notre organisation, à but non-lucratif et animée par des intentions perverses et un mauvais goût certain, vise à la destruction complète du monde capitaliste par le seul biais d'une attaque littéraire féroce, gratuite et sans pitié. Notre détermination sera sans faille ; beaucoup de nos adhérents sont des fous furieux armés de stylos qui fuient et de pelles à tarte. La littérature française sombre dans la platitude la plus totale, et ce depuis trop longtemps : au moyen d'une série sans précédent d'attentats verbaux, nous nous efforcerons de diffamer, salir, traîner dans la boue, injurier publiquement, vouer aux gémonies, moquer méchamment et insulter sans coup férir toutes les personnes vivantes et mortes ayant un jour pollué par leur indigence notre beau pays.
Exemple B : Patrick Devedjian est un trou-du-cul.
Nous sommes apolitiques, areligieux, amoraux, anomiques et astigmates. Ainsi, dans les énoncés précédents, il est possible de remplacer « l'abbé Pierre » par « Tarik Ramadan » et « Patrick Devedjian » par « Julien Dray ». Les deux propositions peuvent également être interverties : l'abbé Pierre serait donc un trou-du-cul et Patrick Devedjian un con.
Sur ces entrefaites, passons aux règles inaliénables de notre sympathique communauté.
Article 1 : Porter atteinte à la dignité humaine, de quelque façon que ce soit, dans le cadre de la nouvelle humoristique en langue française, en cherchant à déployer des trésors d'atrocité imaginative dans l'optique d'une décrédibilisation totale du genre humain.
Article 2 : Être drôle, si possible de manière fine et spirituelle (voir exemples A et B)
Article 3 : Aucune limite ne doit être fixée aux textes du C.A.K.E., et surtout pas l'autocensure. Le C.A.K.E. se permet tout, c'est à ça qu'on le reconnaît.
Article 4 : Telle une petite frappe hargneuse, le C.A.K.E. tape sur tout ce qui bouge, sans distinction de sexe, de race, d'obédience religieuse, d'opinion politique ou de handicap quelconque, à tel point que le C.A.K.E. tape même sur le C.A.K.E. (exemple : le C.A.K.E., c'est de la merde).
Article 5 : Le C.A.K.E. n'a peur de rien. Le C.A.K.E. est surpuissant, il a ses entrées partout, même dans les cimetières cathos et à l'U.M.P. (voir exemples A et B).
Cette entreprise est gratuite est désintéressée. Ces principes de base étant posés, notre communauté internationale est en devenir et en expansion. Si vous estimez que vos textes sont dignes des HISTOIRES ATROCES du C.A.K.E., et en phase avec la charte homologuée par notre huissier bénévole maître Gropourit, n'hésitez pas à nous faire parvenir vos créations à l'adresse électronique suivante : histoiresatroces@yahoo.fr.
Les fondateurs du C.A.K.E., Nicéphore Pétrolette et Bertille Oléoduc.
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